Toute personne concernée par un effet indésirable (patient ou représentant) ou habilitée à prescrire, dispenser ou administrer des médicaments se doit de déclarer la survenue d’un effet indésirable.
Les patients ou leur représentant (les parents d’un enfant, par exemple), les associations agréées de patients, peuvent déclarer, auprès du centre régional de pharmacovigilance dont ils dépendent, les effets indésirables que le patient ou son entourage suspecte d’être liés à l’utilisation d’un médicament.
Les savoirs acquis sur la maladie et sur les médicaments tout au long de leur vie sont utiles et déterminants dans la sécurité des traitements. Les informations issues des déclarations des patients sont donc indispensables et complémentaires de celles des professionnels de santé, pour faire progresser, encore et toujours, la sécurité des médicaments. La déclaration par un patient doit donc être encouragée, en plus de la déclaration faite par son professionnel de santé.
Les médecins, pharmaciens et les autres professionels de santé ont l’obligation de déclarer immédiatement à leur centre régional de pharmacovigilance, tout effet indésirable suspecté d’être dû à un médicament ou produit dont ils ont connaissance. Tout autre professionnel de santé ayant observé un effet indésirable susceptible d’être dû à un médicament ou produit peut également en faire la déclaration auprès du centre régional de pharmacovigilance dont il dépend.
Les entreprises pharmaceutiques doivent également déclarer tout effet indésirable dont elles ont connaissance. Cette déclaration s’effectue dans le cadre de la réglementation française et européenne.
A noter :
Certains effets indésirables ne sont identifiables qu’après examen biologique, notamment lors de l’apparition d’inhibiteurs. Dans de telles circonstances, c’est le médecin qui déclare cet effet indésirable. Toutefois, le patient a également son rôle à jouer en faisant une déclaration de son côté, complémentaire à celle du médecin.